Traitement par fixateur externe des fractures ouvertes des membres type III de Gustilo-Anderson

Introduction : Les fractures ouvertes des membres type III de Gustilo et Anderson relèvent d'un traumatisme à haute énergie. Ces fractures sont stabilisées par un fixateur externe. Le but de cette étude rétrospective était de préciser les caractéristiques épidémio-cliniques des patients et d'évaluer les résultats du traitement. Patients et Méthodes : Cette étude était basée sur 20 patients totalisant 20 fractures ouvertes des membres traitées par fixateur externe entre janvier 2015 et décembre 2017. L'évaluation des résultats tenait compte de la consolidation, le résultat fonctionnel et les complications. Résultats : Il y avait 15 hommes et cinq femmes avec un âge moyen de 26 ans. Le délai moyen de prise en charge était de 21 heures. Les lésions siégeaient au membre inférieur (n=17) et au membre supérieur (n=3). Selon la classification de Gustilo et Anderson les fractures étaient de type IIIa (n= 11), type IIIb (n= 8) et type IIIc(n=1). Il a été réalisé des greffes de peau (n=16) et des lambeaux n=3). Les types de fixateur étaient le Fixateur Externe du Service de Santé des Armées (n=7), le Hoffman (n=7), et l'Orthofix (n=6). La cicatrisation des plaies a été obtenue dans un délai moyen de 31 jours. La consolidation était acquise chez 17 patients dans un délai moyen de 9 mois. Après un recul moyen de 9 mois, le résultat fonctionnel a été jugé excellent (n= 12), bon (n= 5) et mauvais (n=3). Les complications étaient l'infection postopératoire (n=12), le cal vicieux (n= 4), et la pseudarthrose (n=2). Conclusion : Le fixateur externe a été utilisé comme moyen de contention. La cicatrisation dirigée associée à une greffe cutanée a été réalisée dans la majorité des cas. La consolidation a été acquise chez 17 patients avec des résultats fonctionnels excellents et bons

Aspects scanographiques des traumatismes du rachis

Objectifs : Etablir le profil épidémiologique des patients et répertorier les lésions retrouvées à la tomodensitométrie.Méthodes : Etude prospective descriptive sur une période de douze mois (de février 2015 à janvier 2016), portant sur des patients ayant bénéficiés d'une exploration tomodensitométrique pour traumatisme rachidien. Résultats : les traumatismes du rachis représentait 3,7% (n=100/2676) de l'ensemble des examens scanographiques effectués durant la période d'étude. Il y avait 83 % (n=83) d'hommes (sex-ratio de 4,88). La tranche d'âge 16 - 30 ans était la plus touchée avec 55% (n=55). Les accidents de la voie publique (AVP) représentaient 75% (n=75) des étiologies suivis de la chute de hauteur avec 16%(n=16). Les troubles neurologiques étaient le motif de réalisation de l'examen TDM dans 60%(n=60). Les atteintes rachidiennes étaient reparties comme suite : rachis cervical 43%(n=43), charnière cervico-dorsale 2%(n=2), rachis dorsal 22%(n=22), charnière dorso-lombaire 7%(n=7), rachis lombosacré 26%(n=26). Les lésions instables représentaient 76%(n=76) et les lésions stables 24%(n=24). Les fractures vertébrales représentaient 52%(n=52) suivies par les fractures luxations 46%(n=46).Conclusion : Le scanner est l'examen fondamental à réaliser dans le bilan initial des traumatismes rachidiens afin de préciser le caractère stable ou instable des lésions